La transmission du Judaïsme d’une génération à l’autre

Catégorie(s): Article, Réflexion

Publié le : 01/06/2015

Publié par : Rabbin Marc Neiger

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La transmission du Judaïsme d’une génération à l’autre

Qui est Juif ? Aucune réponse universelle n’a été apportée, que la question soit posée depuis l’extérieur ou encore moins du sein du monde juif. Dans le cadre du Judaïsme religieux, la définition de qui est juif a été posée dans la Michnah (mKiddouchin[1] 3.12), probablement au cours du 2ème siècle de notre ère.

Les principes exposés dans mKiddouchin ont été largement confirmés par les débats du Talmud (bKiddouchin 70a, bKiddouchin 75b et autres).[2] Les conclusions ont été résumées sous la forme simple que nous connaissons aujourd’hui et qui est appliquée sans distinction dans le cadre traditionnaliste : « Est juif l’enfant d’une mère juive ou une personne convertie ». Cette règle simple ne reflète pourtant pas la complexité introduite par la Michnah :

כָּל מָקוֹם שֶׁיֵּשׁ קִדּוּשִׁין וְאֵין עֲבֵרָה, הַוָּלָד הוֹלֵךְ אַחַר הַזָּכָר. וְאֵיזֶה, זוֹ כֹהֶנֶת לְוִיָּה וְיִשְׂרְאֵלִית שֶׁנִּשֵּאת לְכֹהֵן וּלְלֵוִי וּלְיִשְׂרָאֵל.

Quand il y a Kiddouchin[3] et aucune transgression, la descendance est comme le père. Quel est ce cas ? [Par exemple] la fille d’un Kohen, d’un Lévi ou d’un Israël qui épouserait un Kohen, un Lévi ou un Israël.

וְכָל מָקוֹם שֶׁיֵּשׁ קִדּוּשִׁין וְיֵשׁ עֲבֵרָה, הַוָּלָד הוֹלֵךְ אַחַר הַפָּגוּם. וְאֵיזוֹ, זוֹ אַלְמָנָה לְכֹהֵן גָּדוֹל, גְּרוּשָׁה וַחֲלוּצָה לְכֹהֵן הֶדְיוֹט, מַמְזֶרֶת וּנְתִינָה לְיִשְׂרָאֵל, בַּת יִשְׂרָאֵל לְמַמְזֵר וּלְנָתִין.

Et quand il y a Kiddouchin mais que ce mariage serait une transgression, la descendance est comme celui de statut inférieur. Quel est ce cas ? [Par exemple] une veuve avec un Kohen Gadol (Grand prêtre), une divorcée ou une affranchie avec un Kohen quelconque, une mamzéret avec un Israël, une fille d’Israël avec un mamzer ou un natin[4].

וְכָל מִי שֶׁאֵין לָהּ עָלָיו קִדּוּשִׁין אֲבָל יֶשׁ לָהּ עַל אֲחֵרִים קִדּושִׁין, הַוָּלָד מַמְזֵר. וְאֵיזֶה, זֶה הַבָּא עַל אַחַת מִכָּל הָעֲרָיוֹת שֶׁבַּתּוֹרָה.

Et toute une femme qui n’a pas kiddouchin avec cet homme [spécifique], mais qui aurait kiddouchin avec d’autres (de même statut), la descendance est mamzer. Quel est ce cas ? [Par exemple] c’est le cas de n’importe laquelle des « nudités » [interdites] dans la Torah.[5]

וְכָל מִי שֶׁאֵין לָהּ לֹא עָלָיו וְלֹא עַל אֲחֵרִים קִדּוּשִׁין, הַוָּלָד כְמוֹתָהּ. וְאֵיזֶה, זֶה וְלַד שִׁפְחָה וְנָכְרִית:

Et toute femme qui n’aurait pas Kiddouchin ni avec cet homme, ni avec d’autres, la descendance est comme elle (de même statut que la mère). Quel est ce cas ? [Par exemple] l’enfant d’une esclave (juive) ou d’une non-juive.

La première chose qui surprend en lisant le texte de la Michnah est qu’en dehors du dernier paragraphe concernant les femmes avec qui il n’est pas possible de contracter un mariage, le texte ne se réfère pas à la mère, mais se place avant tout dans la perspective du père et d’une transmission qui reste patrilinéaire autant que faire se peut.

Or dans le Tanakh, dans la Bible, la transmission, depuis les patriarches jusqu’au retour de l’exil, a lieu par les pères et non par les mères. Même le virage imposé par Ezra qui fait renvoyer les femmes issues de peuples alentour, ne remet pas en cause les principes de transmission mais la validité des mariages contractés avec ces femmes, et surtout, il met en cause, en dehors de toute considération légale, leur supposée influence néfaste sur la société judéenne. Sur ce point, Ezra (Ezra 9-10) se montre particulièrement strict, mais pas foncièrement différent de ce que l’on trouve déjà chez les patriarches, comme Abraham qui envoie chercher une femme de sa famille pour Isaac, qui lui-même aura le même souci pour Jacob (Gn. 28.1-2), et Rebecca qui se plaint des femmes étrangères d’Esaü (Gn. 26.34-35). Dans le Tanakh, même si de nombreuses femmes étrangères sont fustigées pour leur influence, en aucun cas le statut de leur mariage (sauf dans Ezra), ni surtout le statut de leurs enfants n’est remis en cause.

La cause du revirement de la tradition que nous trouvons en mKiddouchin 3.12 qui fait de l’enfant d’un homme juif et d’une mère non-juive, un enfant non-juif, reste peu claire. Les explications traditionnelles sont malheureusement peu convaincantes ; celle qui invoque une mesure de compassion ou de sauvegarde suite à des viols en masse commis par les romains n’a pas de fondement historique ou logique. Si les preuves de la violence de la répression romaine sont nombreuses, l’utilisation du viol en masse reste une conjecture ; c’est probablement une extrapolation de bKetoubot 3b qui mentionne le droit de cuissage par les autorités romaines mais dont le Talmud lui-même met en doute l’authenticité. Mais surtout, l’hypothèse que la transmission matrilinéaire serait une mesure de compassion suite à des viols repose sur l’idée que l’enfant d’une mère juive serait juif même si son père ne l’est pas, alors que ce qu’affirme mKiddouchin 3.12 est que l’enfant d’une mère non-juive est non-juif, un principe complémentaire mais différent de l’argument invoqué. Le dernier paragraphe de mKiddouchin 3.12 définit un enfant non-juif, s’il s’agissait d’un moyen d’inclure les fruits de ces viols comme juifs, alors le texte définirait qui est juif plutôt que qui est non-juif.

Il est surprenant de constater que mKiddouchin 3.12 se fait l’écho du droit romain de son époque. En plus d’introduire comme nouveauté le rôle de la lignée de la mère, mKiddouchin 3.12 déclare que certaines unions sont licites alors que d’autres sont impossibles et ceci bien au-delà de la liste des relations autorisées ou interdites dans la Torah. La possibilité légale de contracter une union, ce que la Michnah appelle Kiddouchin, est la notion miroir du conubium romain. Le conubium, ainsi que la nécessité d’un mariage effectif, justum matrimonium, sont des critères nécessaires pour la transmission de la citoyenneté romaine. Si la Michnah n’exige pas un acte de mariage effectif, les premiers paragraphes font de la possibilité du mariage, Kiddouchin, un critère nécessaire pour transmettre le statut et la judéité du père.

Il est aussi important de noter que les concepts introduits par mKiddouchin 3.12 sont contemporains de la formalisation de la conversion par les rabbins, ainsi que de la conceptualisation de la conversion des femmes. L’idée de conversion, principalement marquée par la circoncision, est attestée pour les hommes au moins depuis l’époque des Maccabées, comme la conversion des Iduméens vers 130 AEC. Mais avant la Michnah, et même à l’époque du second temple, les femmes ne sont pas converties mais plutôt absorbées dans le clan, par le mariage ou le servage. Même l’histoire de Ruth ne peut être assimilée à une conversion ; elle est par contre le paradigme de la réponse à Ezra : une femme étrangère dont la vertu et le dévouement, plutôt que la perversion idolâtre, lui valent d’être érigée en modèle. La contrepartie de cette vision de la femme, est qu’une femme juive qui aurait un enfant d’un homme non-juif, serait soit devenue l’épouse de l’homme, et donc aurait quitté au moins socialement et légalement le giron du judaïsme, soit serait la seule parente légale d’un enfant sans père, d’un bâtard au sens romain.

Dans l’autre sens, le modèle institué par la Michnah et confirmé dans le Talmud ne permet pas d’envisager l’enfant d’un homme juif et d’une femme non-juive : puisqu’ils ne peuvent se marier, l’enfant est uniquement l’enfant de sa mère et logiquement non-juif.

Ce modèle fonctionnera jusqu’à l’ère moderne, et la forme patriarcale des sociétés s’accommodera d’une certaine porosité concernant la conversion des femmes. Le changement radical sera apporté par la révolution française qui donnera finalement aux Juifs la citoyenneté, et surtout inventera le mariage civil. L’innovation de ce mariage est de permettre à la femme de conserver sa religion d’origine plutôt que d’adopter, automatiquement ou par conversion, celle de son époux. Cette révolution sera de plus entérinée par le Grand Sanhédrin de Napoléon en 1807. Les décisions du Grand Sanhédrin furent accueillies positivement par l’ensemble du monde juif et posèrent les bases de la relation entre la Synagogue et l’état laïc moderne. Les décisions du Grand Sanhédrin amenaient cependant leur lot de révolutions par rapport au droit Talmudique. Entre autres, pour la première fois, le judaïsme reconnaissait la possibilité de mariage en dehors de sa propre juridiction :

Les mariages entre Israelites et Chrétiens, contractés conformément aux lois du code civil, sont obligatoires et valables civilement et bien qu’ils ne soient pas susceptibles d’être revêtus des formes religieuses, ils n’entraîneront aucun anathème.

הסנהדרין מבארים עוד כי הנישואין בין בני ישראל ובין אשר לא מבני ישראל המה הנעשים כסדר חקי המלכות תנקרא קודי ציוויל קיימים לחיוב ענינים המדיניים ואף על פי שהוא מן הנמנע שיהיו קדושין תופסים בהם כדת משה לא יוטל עליהם עונש חרם[6]

Si la formule du Grand Sanhédrin prenait des précautions concernant les limites de sa reconnaissance de cette validité, il n’abordait pas le problème du statut de la descendance. L’application simple de la matrilinéarité pour les descendants de ces unions mixtes, est une décision pragmatique, mais c’est un contre sens absolu par rapport aux prescriptions de la Michnah, tant concernant l’enfant d’une mère juive et d’un père non-juif, que l’enfant d’un père juif et d’une mère non-juive.

Je ne pense pas qu’il soit souhaitable d’adapter la position talmudique à notre contexte moderne et laïque. Il est par contre utile de nous en inspirer, de même qu’il est nécessaire de tenir compte des positions des autres tendances du Judaïsme, afin de respecter le Kellal Israël, l’unité d’Israël. C’est l’approche du Judaïsme Libéral américain depuis le début du 20ème siècle, d’un coté de reconnaître le principe de matrilinéarité pour les enfants de mère juive, et de l’autre de faciliter l’intégration des enfants de père juif. Mais cette réponse était surtout pragmatique et ne respecte pas le principe d’égalité entre hommes et femmes concernant la transmission.

La véritable question que nous devons poser, n’est pas un simple « qui est juif ? », mais plutôt : « Qu’est-ce qui fait un Juif ? » Bien que l’idée d’appartenance au peuple juif suggère une part d’ethnicité dans l’identité, une définition purement biologique de la transmission ne correspond à aucune réalité. Une définition moderne et libérale de la transmission nécessite de prendre en compte trois points.

  • L’ascendance : c’est bien sûr le lien avec la définition traditionnelle de la transmission, mais c’est avant tout une manière d’affirmer que l’identité juive se transmet également de manière informelle à travers la culture et les valeurs transmises par nos parents.
  • L’éducation : le judaïsme a toujours valorisé la connaissance et l’éducation. Il n’est pas possible d’accomplir une Mitzvah[7] sans en avoir conscience. Etre juif, et non juste être de culture juive, nécessite un minimum de connaissance de notre tradition et de nos rites.
  • L’identification : dans le monde moderne, il n’est plus nécessaire ni possible d’être juif malgré soi. Etre juif nécessite de pouvoir affirmer les principes du Judaïsme et de s’identifier avec le peuple juif, à l’exclusion d’autres religions, par le respect de certaines valeurs et l’observance de certains rites, y compris en communauté.

En 1983, le CCAR, la conférence des rabbins libéraux américains, publiait un nouveau responsum[8] qui tentait d’intégrer à la fois les éléments de notre tradition et la prise en compte du contexte moderne.

Ce responsum sert de base à la position actuelle de Beth Hillel que nous pouvons résumer ainsi :

  • Un enfant de deux parents juifs est juif.
  • Un enfant d’un parent juif et d’un parent non-juif est présumé juif. Cette présomption doit alors être est confirmée par des actes publics et formels d’engagement et d’identification envers la communauté Juive.
  • En pratique lorsqu’il s’agit d’un enfant, cette présomption est confirmée si celui-ci reçoit une éducation juive formelle au sein de la communauté[9], participe avec sa famille à la vie communautaire ; aucune conversion n’est alors nécessaire, la célébration de sa bar ou bat mitzvah sera la preuve de son intégration et de son engagement.
  • S’il s’agit d’un adulte, cette présomption sera en général confirmée par le suivi d’un programme similaire au programme de conversion, incluant le passage devant un Bet Din, le Mikvéh, et pour les hommes la circoncision.
  • Par souci du Kellal Israël et de compatibilité, les enfants de mère juive sont reconnus comme juifs. Cependant ceux qui n’ont pas eu l’occasion de recevoir une éducation juive satisfaisante ou de célébrer leur bat / bar mitzvah sont encouragés à compléter leur éducation et même à célébrer leur bar / bat mitzvah quel que soit leur âge.

Certaines communautés libérales européennes ont des positions plus proches du responsum américain, ce qui implique que l’enfant d’une mère juive et d’un père non-juif, n’est que présumé juif tout comme l’est l’enfant d’un père juif et d’une mère non-juive. D’autres sont plus proches du formalisme talmudique, l’enfant d’un père juif et d’une mère non-juive, doit se convertir mais le processus de conversion est complètement intégré au programme d’éducation du Talmud Torah. D’autres encore tiennent à marquer l’affirmation du choix de l’enfant d’un seul parent juif par un passage au Mikvéh ; ce passage au Mikvéh ne représente alors pas une conversion mais la levée de la présomption.

Nous vivons dans un contexte qui ne ressemble à aucun autre dans notre histoire. Même en Europe, la situation varie d’un pays à l’autre, selon des histoires et des références culturelles différentes. D’un autre côté, la mondialisation nous expose directement aux usages en vigueur en Amérique du Nord. Il importe d’avoir une position qui garantisse le meilleur avenir pour notre communauté, tant spirituellement et intellectuellement, que démographiquement et humainement.

Rabbin Marc Neiger

shofar N° 262 Juin 2015

Quelques réferences

Boeckler, Annette. “Matrilinearity in Judaism,” 2013. http://www.annette-boeckler.de/aboeckler/MatrilinealityEnglish.pdf.

CCAR. “Contemporary American Reform Responsa 38. Patrilineal and Matrilineal Descent,” 1983. http://www.ccarnet.org/responsa/carr-61-68/.

Cohen, Shaye J. D. The Beginnings of Jewishness: Boundaries, Varieties, Uncertainties. Berkeley: University of California Press, 1999.

Décisions Doctrinales Du Grand Sanhédrin: Qui S’est Tenu À Paris Au Mois d’Adar Premier, L’an de La Création 5567 (Février 1807), Sous Les Auspices de Napoléon Le Grand, Avec La Traduction Littérale Du Texte Français En Hébreu. Paris: Imprimerie Hébraïque, Française et de langues orientales de L.-P. Sétier Fils, Imprimeur du consistoire central des Israelites, 1812. http://judaisme.sdv.fr/histoire/historiq/consisto/berman.htm


1 Les traités de la Michnah et du Talmud portant les mêmes titres, la convention est de les préfixer d’une lettre indiquant l’ouvrage, « m » pour la Michnah, « b » pour le Talmud de Babylone et « y » pour le Talmud de Jerusalem, d’où mKiddouchin pour indiquer le traité Kiddouchin dans la Michnah, et bKiddouchin pour le traité Kiddouchin dans le Talmud de Babylone.

2 La Michnah et le Talmud, ou plus précisément la Guémara, sont en accord concernant la judéité des enfants ; elles s’opposent cependant radicalement sur le statut de l’enfant issu d’un père non-juif et d’une femme juive. Pour la Michnah, c’est enfant est juif mais mamzer, pour la Guémara cet enfant est simplement juif, et c’est cette dernière position qui a prévalu la Halakhah traditionnelle. Le mamzer n’est pas un enfant conçu hors mariage mais le fruit d’une relation sexuelle interdite, c’est-à-dire de parents qui n’ont pas la capacité de se marier. Le cas d’un enfant de mère juif et d’un père non-juif est à la lisière de ces définitions.

3 Kiddouchin désigne dans ce texte la « possibilité de contracter un mariage valide ».

4 Natin : un descendant des Gabaonites. Les Gabaonites étaient les habitants de la ville Gabaon qui se firent passer auprès de Josué pour des Israélites afin d’échapper au massacre. Josué respecta sa parole en les épargnant, mais en fit en représailles des porteurs d’eau et des coupeurs de bois (Josué 9.3-27). Les Gabaonites formaient une caste particulière de juifs dont le statut était encore inférieur au mamzer (voir mKiddouchin 4.1 ou bKiddouchin 69a).

5 Il s’agit des relations sexuelles interdites dans Lévitique 18 et Lévitique 20. Ces relations sont souvent appelées incestes mais ce mot est inadapté, la majorité des relations interdites ne concernent pas des relations consanguines mais socialement trop proches même si le lien est seulement par alliance ; par exemple un homme ne peut épouser ou avoir de relations avec la veuve ou l’ex-femme de son oncle.

6 Les textes en Français et en Hébreu sont ceux publiés originellement. On peut remarquer des nuances intéressantes dans le choix des mots entre l’Hébreu et le Français. Le texte de référence officiel est la version en Français, mais comme certains intervenants importants du Grand Sanhédrin ne parlaient pas Français, c’est plus probablement la version en Hébreu qui a été débattue.

7 Une mitzvah, un commandement, ne peut être accompli sans en avoir conscience, c’est le sens de la récitation d’une bénédiction avant son accomplissement. Il est par contre possible de réaliser des actes de générosité ou de justice, de guémilout hassadim, de manière spontanée ; ce serait même l’idéal.

8 Un responsum, ou techouvah, est un avis rabbinique halakhique, publié par un rabbin reconnu ou un corps rabbinique. Il fait en général suite à une chéélah, une question de la part d’un rabbin ou d’une communauté. Le responsum crée un précédent et un support légal pour le traitement de questions halakhiques ou pour la vie de la communauté.

9 Il s’agit d’éducation au sein du Talmud Torah de la communauté. L’éducation au sein d’une école juive complète, mais ne remplace pas, le Talmud Torah.

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