Hachivénou Adonaï élekha venachouva
« Dieu, Fais nous revenir vers Toi, et nous reviendrons ».1
Qui est Dieu ou qu’est-ce que Dieu ? Vers où tourner notre regard pour chercher la présence de Dieu ? Nos sages et nos philosophes sont loin d’être unanimes dans leurs réponses. Mais ils s’accordent sur un point : qui ou ce qu’est Dieu est au bout du compte impossible à connaître. Dieu est Celui Qui Est Caché (El Mistater), celui qui dérobe Sa face (Ester panim), ou celui qui est l’Infini, l’Incommensurable (Ein Sof) – insondable, indicible, indescriptible.
Malgré tout, ces mêmes sages tentent de cerner l’expérience de Dieu qu’a notre peuple par des images que nous connaissons et que nous pouvons comprendre. Les kabbalistes sont même allés jusqu’à esquisser la forme de Dieu : celle de l’Être Humain Primordial (Adam Kadmon). Chacun des attributs de Dieu y est associé à une partie précise de Son corps: tête, bras, jambes, torse, et même des organes génitaux mâles. Des midrachim nous donnent à voir Dieu pleurant à la vue des Égyptiens en train de se noyer, Dieu enchaîné et exilé avec Son peuple, ou mettant les téfilines chaque matin de semaine, ou encore étudiant la Torah avec Mochéh Rabbenou. Notre liturgie, elle, nous montre Dieu comme un Rocher immuable (Tzour Yisraël), comme un bouclier (Magen Avraham), comme le commandant des milices célestes (Adonaï Tzevaot), comme un berger (Adonaï Ro’i), et enfin, pendant les Jours Redoutables, le maẖzor met l’accent sur l’image présentant Dieu comme Père et comme Roi (Avinou Malkénou).
Ces images ne sont que des métaphores, jamais il ne s’agit de les prendre à la lettre. Au mieux, elles évoquent quelque chose que nous pouvons imaginer, mais que nous ne pourrons jamais voir. Ce soir, je vous invite à imaginer Dieu avec moi ; je vous invite à imaginer Dieu comme une femme, une femme qui avance en âge.
Dieu est une femme, et elle vieillit.2 Elle se déplace plus lentement à présent. Elle ne peut plus se tenir droite. Ses cheveux sont clairsemés. Son visage est flétri. Son sourire n’est plus innocent. Sa voix est éraillée. Ses yeux sont fatigués. Parfois, elle a du mal à entendre. Dieu est une femme et elle est vieillit ; et pourtant, elle se souvient de tout.
A Roch haChanah, l’anniversaire du jour où elle nous a enfantées, Dieu s’assoit à la table de sa cuisine, elle ouvre le Livre des Souvenirs3, et elle commence à feuilleter ; et Dieu se souvient.
« Là, là voici le monde quand il était neuf, et mes enfants quand ils étaient jeunes … ». Elle tourne les pages et sourit… Elle s’émerveille de nos réalisations : les musiques que nous avons composées, les jardins que nous avons plantés, les gratte-ciels que nous avons construits, les histoires que nous avons contées, les idées que nous avons conçues.
« Ils peuvent à présent voler plus vite que les vents que j’envoie » se dit-Elle en elle-même, « et ils voguent sur les eaux que j’ai rassemblées en océans. Ils visitent même la Lune que j’ai accrochée dans le ciel … Mais ils ne me rendent visite que rarement. » Là, collées dans son livre, il y toutes les cartes que nous lui ayons jamais envoyées, quand nous ne prenions pas la peine de lui rendre visite. Elle déchiffre nos signatures4 griffonnées sous les mots imprimés que d’autres ont composés.
Et puis, il y a les pages qu’elles préférerait éviter, des choses qu’elle souhaiterait pouvoir oublier. Mais les pages la fixent, et elle n’a pas d’autre choix que de se souvenir : ici ses enfants souillant le foyer qu’elle a créé, là les frères s’enchaînant mutuellement. Elle revoit nos courses effrénées vers des chemins périlleux – mais incapable de nous en empêcher. Elle se souvient des rêves qu’elle avait pour nous – des rêves que nous n’avons jamais réalisés. Et elle se souvient des noms, tellement de noms, inscrits dans le livre, les noms de tous les enfants qu’elle a perdu par la guerre et la famine, les cataclysmes et les accidents, la maladie et le suicide.5 Et Dieu se souvient des si nombreuses fois ou elle s’est assise sur le bord d’un lit, pleurant sur le fait qu’elle ne pouvait arrêter le processus qu’elle avait elle-même enclenché. Ce soir, pour Kol Nidré, Dieu a allumé des bougies6, une pour chacun de ses enfants, des millions et des millions de bougies qui illuminent la nuit comme en plein jour.7 Cette nuit, Dieu veillera toute la nuit,8 tournant les pages de son livre.
Dieu se sent seule cette nuit, elle se languit de ses enfants, de ses enfants espiègles, d’Ephraïm, son enfant chéri. Elle souffre dans sa chair de leur absence. Tout ce qui réside sur terre est périssable. Mais Dieu perdure9, alors elle doit endurer la tristesse de voir disparaître ce qui lui est cher.
Dieu est à la maison ce soir, tournant les pages de son livre. « Venez ! » a-t-elle envie de nous dire, « Rentrez à la maison ! » Mais, elle n’appellera pas. Car elle craint que nous ne disions « non ». Elle imagine déjà la conversation : « Nous sommes tellement occupés. » Nous nous excuserions : « Nous aimerions vraiment te voir, mais ne pouvons pas venir ce soir. Il y a trop à faire. Trop de responsabilités à gérer. »
Même si nous n’en avons pas conscience, Elle sait, évidemment, que ce ne sont que des échappatoires. Elle sait que nous évitons de revenir vers elle parce que nous ne voulons pas voir son visage marqué par l’âge. Elle comprend qu’il nous est difficile de faire face à un dieu qui a déçu les attentes de notre enfance : Elle ne nous a pas donné tout ce que nous voulions. Elle ne nous a pas donné le triomphe dans le combat, le succès dans les affaires ni rendu invulnérables à la douleur. Et si nous évitons de revenir à la maison, c’est pour nous protéger de notre déception, et pour la ménager, elle aussi. Nous ne voulons pas qu’elle lise la déception dans nos yeux. Et pourtant, Dieu sait tout cela, et elle aimerait que nous venions malgré tout.
Et si nous y allions ? Et si nous rentrions à la maison et rendions visite à Dieu ce Yom Kippour ? Comment cela se passerait-il ?
Dieu nous mènerait dans sa cuisine,10 elle nous assiérait à sa table et verserait deux tasses de thé. Elle est seule depuis si longtemps, qu’il y a beaucoup de choses qu’elle souhaiterait nous dire. Mais nous la laissons à peine placer un mot, car nous craignons ce qu’elle pourrait dire, autant que nous craignons le silence. Alors nous remplissons une heure de notre bavardage, des mots, des mots, tant de mots. Jusqu’à ce qu’elle mette un doigt sur ses lèvres et dise : « Chut ! Shhhha, reste tranquille. »
Elle recule alors sa chaise et dit : « Laisse-moi bien te regarder ! » Et elle regarde. Et d’un simple regard, Dieu nous voit à la fois nouveau-né et mourante : toussant et pleurant, tournant notre tête pour nous ancrer contre son sein, effrayée par ce royaume de l’inconnu qui nous attend.
D’un simple regard, elle voit notre naissance et notre mort, et toute notre existence entre les deux. Elle nous voit quand nous étions jeunes, quand nous l’idolâtrions et que nous l’aurions suivie n’importe où en toute confiance.11 Quand nos égratignures et nos bleus guérissaient rapidement, quand nous nous émerveillions de chaque nouveauté (une nouvelle robe, un permis de conduire, ou les sensations de notre corps la première fois où nous avons laissé un ami le toucher). Elle nous voit quand nous étions jeunes, quand nous pensions qu’il n’y avait rien que ne puissions accomplir.
Elle nous voit dans les années intermédiaires aussi : quand notre énergie était illimitée, quand nous tenions la maison, cuisinions et faisions le ménage, prenions soin d’enfants, travaillions et nous portions bénévoles – quand tout le monde avait besoin de nous et nous n’avions plus le temps de dormir.
Et Dieu nous voit pendant nos dernières années, quand nous ne sentions plus aussi indispensables, quand le chaos déréglait les cycles de notre corps sur lesquels nous avions appris à compter. Elle nous voit dormir seule dans une chambre où nous étions auparavant deux à coucher.
Dieu voit à propos de nous des choses que nous avons oubliées, et des choses que nous ne savons pas encore. Car rien n’est dissimulé au regard de Dieu.
Quand elle a fini de nous regarder, Dieu pourrait dire : « Alors dis-moi, comment vas-tu ? » Mais maintenant nous avons peur d’ouvrir la bouche,12 et de lui dire tout ce qu’elle sait déjà13 : qui nous aimons, ce qui nous blesse, ce que nous avons brisé ou perdu, ce que nous rêvions de devenir en grandissant. Nous avons peur de parler à présent, de peur de nous mettre à pleurer.
Alors nous changeons de sujet, nous commençons « Te souviens-toi de la fois où … »
« Oui, je me souviens », dit-elle, et d’un seul coup, nous parlons toutes les deux à la fois, sans jamais finir une phrase, pour dire tout ce que ne disent jamais les cartes de vœux …
« Je suis désolée d’avoir … »
« Ne t’en fais pas, je te pardonne … »
« Je n’avais pas l’intention de … «
« Oui, je sais cela, je le sais. »
« J’étais tellement en colère que tu m’aies frappée. »
« Je suis désolée de t’avoir fait du mal, ne serait-ce qu’une fois. Mais tu ne voulais pas m’écouter. »
« Tu as raison, je n’écoutais pas, j’aurais du. Je le sais aujourd’hui, mais à l’époque je devais le faire à ma manière. »
« Je sais. » acquiesce-t-elle, « Je sais. »
Nous détournons notre regard, nos yeux explorent la cuisine sans but : « Je ne me suis jamais sentie à la hauteur de tes attentes. »
« Moi j’ai toujours crû que étais capable de tout » répond-elle.
Elle nous demande alors « Que vois-tu pour ton avenir ? » Nous bredouillons une réponse évasive car nous ne voulons pas faire face à notre avenir. Dieu entend notre réticence, elle comprend.
Après de nombreuses heures à boire du thé, quand enfin il n’y a plus de mots à dire ou écouter, Dieu commence à fredonner :
« Aiyiyi-yi-yi, yiyiyi-yi-yi-yi, yiyiyi-yi-yi-yi »14.
Nous sommes projetés en arrière, à une époque où notre fièvre semblait impossible à faire tomber, et où nous ne parvenions pas à nous endormir, épuisés d’avoir pleuré mais incapables d’arrêter. Elle nous prenait dans les bras pour nous tenir contre son sein, elle soutenait notre tête au creux de ses mains et marchait avec nous. Nous sentions les battements de son cœur et entendions le fredonnement dans sa gorge,
« Oh mon bébé, mon bébé aiyiyi-yi-yi, yiyiyi-yi-yi-yi, yiyiyi-yi-yi-yi. »
Ah oui, c’est comme ça que nous avons appris à essuyer des larmes.15 C’est elle qui nous a appris comment réconforter un enfant en pleurs, comment soutenir quelqu’un dans la douleur.
Alors Dieu étend sa main pour effleurer notre bras, et nous fait revenir de notre nostalgie d’un temps passé depuis longtemps, et nous ramène au présent et au futur. « Tu seras toujours mon bébé » dit-elle, « mais tu n’es plus une enfant. Viens vieillir à mes côtés. Le meilleur est à venir, le reste de la vie pour laquelle tu as été créée » 16
Nous vieillissons donc, tout comme Dieu vieillit elle-même. Combien nous lui ressemblons à présent !
Pour nous, comme pour Dieu, vieillir signifie affronter la mort. Bien évidemment Dieu ne mourra jamais, et elle a enterré plus de bien-aimés que nous ne pourrons jamais en chérir en nos cœurs. Et c’est alors, qu’en Dieu, nous comprenons « qu’il est Saint d’aimer ce que la mort effleure ».17 Et comme Dieu, nous pouvons être Saintes nous-même18, en aimant ce que la mort peut emporter, y compris nous-mêmes, nous-mêmes qui vieillissons.
Dieu prend notre visage entre ses mains et murmure « N’aie pas peur »19, je serai fidèle à la promesse que je t’ai faite quand tu étais jeune.20 Je serai avec toi. Même dans ton grand âge, je serai avec toi. Quand tes cheveux auront blanchi, je continuerai à te serrer contre moi. Je t’ai mise au monde, je t’ai soutenue, et je te tiendrai encore et toujours dans mes bras21, vieillis avec moi … »
Voilà notre peur du futur qui laisse place à la curiosité : nous réalisons que l’univers est infini. Des possibilités sans limites miroitent devant nous. Bien que le Soleil le lève et se couche tout comme le jour précédent, il n’y a pas deux journées semblables. Nous pouvons accueillir chaque matin avec impatience pour nous éveiller à l’émerveillement : Que vais-je apprendre aujourd’hui ? Que puis-je créer aujourd’hui ? Que vais-je observer que je n’ai jamais vu avant ?
Ce fut une bonne visite. Nous sommes fatiguées et nous avons besoin de rentrer nous coucher. Avant de partir, c’est à notre tour de l’observer un moment. Le visage que le temps a marqué ne nous semble plus fragile ‑ mais empli de sagesse. Car nous comprenons que Dieu connaît ces choses-là que seul le temps qui passe peut enseigner : que l’on peut survivre à la perte d’un amour ; que l’on peut se sentir en sécurité dans un monde en perpétuel changement22 ; qu’il y a de la dignité à être vivant lorsque chaque os de notre corps nous fait mal. Les gestes de Dieu ne nous paraissent plus lents ‑ mais forts et déterminés, au contraire des nôtres. Nous sommes trop distraits pour voir sous la surface. Nous parlons trop vite pour vraiment écouter, et nous bougeons trop rapidement pour percevoir vraiment ce que nous touchons. Nous nous faisons des opinions trop vite pour juger avec honnêteté. Tandis que Dieu, Dieu, elle se déplace doucement et avec détermination. Elle voit tout ce qui peut être vu, elle comprend tout ce qu’elle entend et touche tout ce qui vit.
A présent nous pouvons comprendre pourquoi nous avons été créées pour vieillir : chaque nouvelle année nous rend un peu plus semblable à Dieu, qui n’en finit pas de vieillir. Ce doit être la raison pour laquelle il nous est enjoint de nous lever devant nos aînés, et de voir la grandeur sur le visage des anciens.23 Nous nous levons en leur présence comme nous nous lèverions en présence de Dieu, car sur le visage des anciens, nous voyons le visage de Dieu.
En la regardant, nous sommes emplis de révérence. Cette dame si âgée ressemble à présent à… une reine : son siège est un trône, sa robe de chambre, un manteau d’hermine, et ses cheveux clairsemés brillent tels les joyaux d’une couronne.
A Yom Kippour nous sommes assis dans la maison de prière, loin de la maison ; nous tenons dans nos mains un paquet de cartes de vœux, reliées ensemble comme un livre, des centaines de mots que nous n’avons pas écrits nous-mêmes. Est-ce que nous nous contenterons de signer et de glisser les cartes dans la boîte aux lettres ?
Dieu préférerait que nous venions à la maison. Elle est assise et nous attend, comme elle a attendu à chaque Yom Kippour, avec une infinie patience24 jusqu’à ce que nous soyons prêts. La nuit de Kol Nidré, Dieu ne dormira pas. Elle laissera la porte ouverte et les chandelles brûler tranquillement, en attendant que nous revenions à la maison.
Peut-être qu’en ce Yom Kippour, nous serons capables de regarder le visage vieillissant de Dieu, et de dire « Avinou Malkénou, notre Mère, notre Reine, nous sommes revenus à la maison ».
Rabbi Margaret Moers Wenig, Yom Kippour 5751 (1990)
Traduit par Rabbi Marc Neiger pour Yom Kippour 5784 (2023).
1 Lamentations 5:21.
2 Un poème liturgique médiéval (Anim Zemirot ou Chir hakavod) inclus dans l’office de Chabbat et de fêtes des livres de prière orthodoxes, nous invite à imaginer Dieu, même si nous ne pouvons pas le voir. Le poème le décrit Dieu à la fois comme un jeune homme, un guerrier, et comme un homme âgé :
Je veux proclamer ta gloire, Éternel, et je ne te connais pas !
Te nommer, te dépeindre, et je ne t’ai pas vu
Environné de tes serviteurs, Tu as permis à Tes prophètes,
De nous offrir une image, de la splendeur de Ta majesté
Et dans la beauté de Tes œuvres, visibles à tous les yeux,
Ils ont cru Te reconnaître ; mais Tu leur reste un mystère,
Ils Te représentent sous diverses formes, et suivant que Tu leur apparais,
Et cependant, ô vérité éternelle, Tu es toujours UN et le même.,
Ils Te voient sous la figure d’un vieillard, sous la figure d’un jeune homme,
Avec des cheveux d’un blanc d’argent, Avec des boucles d’ébène (Cant. 5:2)
Vieillard au jour du jugement, jeune homme sur le champ d’honneur,
Prières journalières à l’usage du rite Ashkenaz, Durlacher, Paris, 1955, p179ff
https://www.sefaria.org/Shir_HaKavod.1.1?vhe=1&lang=bi
3 Le terme « Livre des souvenirs » apparaît dans la prière du Ounetanéh Tokef, une des plus importante prière de Roch haChanah et Yom Kippour (citée plus bas). Voir aussi Psaume 139:16 pour la figure du « livre ». « Nous affirmons la sainteté de ce jour solennel et redoutable, … Tu ouvres le livre de nos annales que chacun a signé de ses propres mains. » (p155).
4 Voir note
5 Cette liste de causes de mort est construite en référence à un autre passage du Ounetanéh Tokef (voir note ) « … qui par le feu ou qui par l’eau, qui par le glaive ou qui par la famine, qui dans la fureur ou qui par l’épidémie ».
6 La veille de Yom Kippour, certains Juifs allument une bougie de Yizkor, littéralement de commémoration, en mémoire de chaque défunt de la famille.
7 C’est la coutume pour pour certains Juifs de veiller durant toute la nuit de Yom Kippour.
8 Jérémie 2:2, Ezekiel 16:60, Jérémie 31:19 cités dans la liturgie de Roch haChanah pendant l’office de Zikhronot p131
9 La liturgie de Roch haChanah et de Yom Kippour nous rappelle inlassablement notre propre mortalité en contraste avec l’immortalité de Dieu, comme par exemple dans le Ounetanéh Tokef (voir note ) :
La créature humaine vient de la poussière et retourne à la poussière, et consacre son existence à gagner son pain. Elle est un vase fragile, de l’herbe qui se dessèche, une fleur qui se fane, une ombre qui disparaît, un nuage qui se dissipe.
Mais Toi, Tu es le Souverain , Dieu Vivant et Éternel (p156-159).
10 Syd Lieberman, dans « A Short Amidah », s’imagine assis dans la cuisine à boire du schnapps avec Dieu.
Sabbath Eve, The Reconstructionist Press, Wyncote, PA, 1989. p. 184
https://images.shulcloud.com/878/uploads/PDFs/ShabbatatHomeGuideFTJC-2020FINAL.pdf
11 Jeremie 2:2, cité dans la liturgie de Roch haChanah.
12 « Que sommes-nous ? Qu’est-ce que notre vie, notre grâce, notre justice, notre salut, notre force et notre puissance ? Que dirions-nous devant Toi ? D’après la liturgie du matin (Union Prayer Book II, The Central Conference of American Rabbis, New York, 1962, p.176. Siddour Sefat Hanechamah p119).
13 D’après le Psaume 139 et de nombreuses références dans la liturgie de Yom Kippour.
(The Union Prayer Book II, op. cit. p. 224).
14 Ceci est le refrain de la « petite confession » de Yom Kippour, (telle qu’elle est chantée dans de nombreuses communautés américaines (ndt.),
https://www.youtube.com/watch?v=08imuDuTNNc
https://www.youtube.com/watch?v=NC45x_-rZ0c
15 Hannah Szenes ouvre son poème « A Ma Mère » par les mots suivants « Où as-tu appris à sécher les larmes ? »
16 « the last of life for which the first was made » Robert Browning, d’après son poème « Rabbi Ben Ezra. »
17 « ’tis a holy thing to love what death can touch » d’après un poème non publié du Rabbin Chaim Stern z »l.
18 Lévitique 19:2b « Vous serez saints, car Je suis Saint, moi l’Éternel votre Dieu ». Ce passage fait partie de la lecture de la Torah de Yom Kippour dans nombreuses synagogues libérales (comme à Beth Hillel ndt.)
19 Proverbes 3:25a, cité selon un siddour orthodoxe.
20 Ezekiel 16:60, cité dans la liturgie de Roch haChanah.
21 Isaïe 46:4, cité selon un siddour Orthodoxe.
22 Le Reverend Al Carmines (personnage important du Broadway alternatif des années 60s ndt.) écrivait dans sa chanson « Many Gifts One Spirit »
God of change and glory
God of time and space
When we fear the future
Give to us Your grace.
In the midst of changing ways
Give us still the grace to praise.
23 Lévitique 19:32, fait partie de l’une des lectures de la Torah à Yom Kippour dans de nombreuses synagogues libérales (comme c’est le cas à Beth Hillel ndt.).
24 Exode 34:6 Erekh apayim. « Lent à la colère » est au cœur des Seliẖot que nous récitons pendant les Fêtes austères, selon le « nom » de Dieu tel qu’il est révélé à Moïse au mont Sinaï (Ex. 34:6) : Adonaï, Adonaï, El raẖoum veẖanoun, erekh apayim …