To Eat or not to Meat ?
Chers amis,
A Roch haChanah nous célébrons l’anniversaire de la création du monde. Pour être précis, ce n’est ni l’anniversaire du début de la création, ni de sa conclusion, mais l’anniversaire de la création de l’être humain que nous célébrons. L’être humain est au centre de la Création, soigneusement installé dans le Gan Eden.
וַיִּקַּ֛ח יְהוָ֥ה אֱלֹהִ֖ים אֶת־הָֽאָדָ֑ם וַיַּנִּחֵ֣הוּ בְגַן־עֵ֔דֶן לְעָבְדָ֖הּ וּלְשָׁמְרָֽהּ׃
L’Éternel-Dieu prit donc l’être humain et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et en prendre soin. (Gn. 2.15).
Mais aujourd’hui, l’humanité consomme chaque jour tant de ressources que la Création ne peut plus les renouveler. La surexploitation de notre planète mène à la destruction de notre Gan Eden, du jardin qui nous a été confié. Les atteintes à notre environnement, les domaines de surexploitations sont si nombreux – eau, terres cultivables, forêt, équilibre climatique, ressources minières, gélification des océans – que nous sommes désemparés, presque tentés de ne pas nous sentir concernés.
Un élément très simple affecte de nombreux paramètres de notre écosystème : notre sur-consommation de viande, dont la demande ne fait que croître avec l’accroissement du niveau de vie dans le monde. La production de viande à elle seule est peut-être le facteur le plus influant sur le réchauffement climatique, plus même que les transports. Produire des protéines animales consomme bien plus d’eau, de terres cultivables et d’énergie que des protéines végétales. En particulier produire un kilo de viande de boeuf nécessite 10 à 30 fois plus d’eau et de nourriture que produire un kilo de volaille1, et je ne peux même pas comparer à un kilo de protéines de soja. A l’heure où j’écris, des ouragans d’une intensité sans précédent frappent les Antilles et les Etats Unis, prélude aux évolutions dramatiques que connaîtront nos descendants. Si les ouragans ont toujours affectés les zones côtières des Tropiques, c’est bien le réchauffement climatique qui a démultiplié la puissance de ces phénomènes, comme il a décuplé l’intensité des feux de forêts autour de la Méditerranée (France, Espagne, Grèce, ou Israël) ou en Californie.
La Torah nous apporte-t-elle une réponse au réchauffement climatique ? Ce serait un peu simpliste. Mais la Torah exprime une opinion claire concernant notre consommation de viande. Dans le récit de la Création, l’Eternel nous donne des consignes précises :
וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים הִנֵּה֩ נָתַ֨תִּי לָכֶ֜ם אֶת־כָּל־עֵ֣שֶׂב ׀ זֹרֵ֣עַ זֶ֗רַע אֲשֶׁר֙ עַל־פְּנֵ֣י כָל־הָאָ֔רֶץ וְאֶת־כָּל־הָעֵ֛ץ אֲשֶׁר־בּ֥וֹ פְרִי־עֵ֖ץ זֹרֵ֣עַ זָ֑רַע לָכֶ֥ם יִֽהְיֶ֖ה לְאָכְלָֽה׃ וּֽלְכָל־חַיַּ֣ת הָ֠אָרֶץ וּלְכָל־ע֨וֹף הַשָּׁמַ֜יִם וּלְכֹ֣ל ׀ רוֹמֵ֣שׂ עַל־הָאָ֗רֶץ אֲשֶׁר־בּוֹ֙ נֶ֣פֶשׁ חַיָּ֔ה אֶת־כָּל־יֶ֥רֶק עֵ֖שֶׂב לְאָכְלָ֑ה וַֽיְהִי־כֵֽן׃
Dieu ajouta: « Or, je vous accorde tout herbage portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par le développement du germe. Ils serviront à votre nourriture. Et aux animaux sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui se meut sur la terre et possède un principe de vie, j’assigne toute verdure végétale pour nourriture. » Et il en fut ainsi (Gn. 1.29-30).
Le monde du jardin d’Eden est végétarien, vegan/végétalien même, puisque la consommation de lait ou d’œufs n’est pas envisagée. Et cela concerne même les animaux qui ont, eux aussi, une alimentation exclusivement végétale.
Mais le monde dans lequel nous vivons obéit à des lois différentes, les animaux ont toutes sortes d’alimentations. Certains sont si spécialisés qu’ils ne peuvent se nourrir que d’une unique partie d’une plante spécifique, ou d’une autre espèce animale. Le monde du jardin d’Eden est un idéal que nous avons perdu, et duquel nous devons nous rapprocher, comme le décrit le prophète Isaïe en annonçant ainsi le Monde à Venir, le ‘Olam haba :
זְאֵ֨ב וְטָלֶ֜ה יִרְע֣וּ כְאֶחָ֗ד וְאַרְיֵה֙ כַּבָּקָ֣ר יֹֽאכַל־תֶּ֔בֶן וְנָחָ֖שׁ עָפָ֣ר לַחְמ֑וֹ לֹֽא־יָרֵ֧עוּ וְלֹֽא־יַשְׁחִ֛יתוּ בְּכָל־הַ֥ר קָדְשִׁ֖י אָמַ֥ר יְהוָֽה׃
Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion comme le bœuf mangera de la paille et la poussière sera la nourriture du serpent ; on ne fera plus le mal, et on n’égorgera plus sur Ma montagne Sainte, l’Eternel a parlé (Isaïe 65.25).
Le jardin d’Eden de l’origine se confond avec le monde auquel nous devons aspirer, et tous deux présentent le même idéal végétarien. La vision d’Isaïe d’un lion et d’un loup devenant végétariens est bien sûr une idée naïve, l’ordre de la nature ne peut-être bouleversé. Mais la force de la vision d’Isaïe est justement portée par cette naïveté. Si la biologie décide du régime alimentaire des animaux, la question est bien différente pour l’être humain qui est capable de dominer ses instincts et de s’adapter à des régimes alimentaires variables.
Dans le monde réel, ba’olam hazé, quelle devrait être notre alimentation ? Après le Déluge, l’Eternel concède à la nouvelle humanité l’ensemble du monde végétal et animal comme nourriture (Gn. 9.3).2 Contrairement à la nourriture végétale, pour laquelle il n’y a aucune restriction halakhique, et que la création met naturellement à notre disposition, la consommation de produits d’origine animale semble acceptée à contrecœur par l’Eternel. La Torah ne prescrit de restrictions alimentaires que pour les produits animaux ; celles-ci commencent avec les restrictions sur le lait, les œufs, ainsi que tous les produits d’origine animale, pour devenir particulièrement restrictives lorsqu’il s’agit de la chair elle-même.
Aussi, lorsque Dieu s’occupe lui même de nourrir les hébreux pendant leur errance dans le désert, Il le fait avec la manne, une matière non identifiée mais décrite comme une graine dont on peut tirer une farine et faire des gâteaux (Nb. 11.7-8).
וְהַמָּ֕ן כִּזְרַע־גַּ֖ד ה֑וּא וְעֵינ֖וֹ כְּעֵ֥ין הַבְּדֹֽלַח׃ שָׁטוּ֩ הָעָ֨ם וְלָֽקְט֜וּ וְטָחֲנ֣וּ בָרֵחַ֗יִם א֤וֹ דָכוּ֙ בַּמְּדֹכָ֔ה וּבִשְּׁלוּ֙ בַּפָּר֔וּר וְעָשׂ֥וּ אֹת֖וֹ עֻג֑וֹת וְהָיָ֣ה טַעְמ֔וֹ כְּטַ֖עַם לְשַׁ֥ד הַשָּֽׁמֶן׃
La manne était comme la graine de coriandre et son aspect celui de la gomme balsamique. Le peuple allait pour la recueillir et l’écrasait à la meule ou la pilait au mortier, la faisait bouillir au pot ou en faisait des gâteaux, et son goût était le goût de la meilleure des crèmes.
Mais les hébreux, suivant la nature humaine et son désir carnivore, malgré la quantité suffisante de manne, se plaignent amèrement à Moïse :
וַיִּבְכּ֗וּ גַּ֚ם בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל וַיֹּ֣אמְר֔וּ מִ֥י יַאֲכִלֵ֖נוּ בָּשָֽׂר׃
Les enfants d’Israël pleurèrent aussi et dirent : qui nous rassasiera de viande ? (Nb. 11.4).
La colère de l’Eternel est immédiate, les hébreux se gaveront de viande jusqu’à en vomir.
לֹ֣א י֥וֹם אֶחָ֛ד תֹּאכְל֖וּן וְלֹ֣א יוֹמָ֑יִם וְלֹ֣א ׀ חֲמִשָּׁ֣ה יָמִ֗ים וְלֹא֙ עֲשָׂרָ֣ה יָמִ֔ים וְלֹ֖א עֶשְׂרִ֥ים יֽוֹם׃ עַ֣ד ׀ חֹ֣דֶשׁ יָמִ֗ים עַ֤ד אֲשֶׁר־יֵצֵא֙ מֵֽאַפְּכֶ֔ם וְהָיָ֥ה לָכֶ֖ם לְזָרָ֑א
Ce n’est pas pendant un jour que vous vous en gaverez, ni même deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous ressorte de la bouche, jusqu’à ce que cela vous devienne répugnant (Nb. 11.19-20).
Et l’Eternel suscita de telles quantités de cailles que l’on peut en venir à regretter les nuées de sauterelles qui ravagèrent l’Egypte :
וְר֜וּחַ נָסַ֣ע ׀ מֵאֵ֣ת יְהוָ֗ה וַיָּ֣גָז שַׂלְוִים֮ מִן־הַיָּם֒ וַיִּטֹּ֨שׁ עַל־הַֽמַּחֲנֶ֜ה כְּדֶ֧רֶךְ י֣וֹם כֹּ֗ה וּכְדֶ֤רֶךְ יוֹם֙ כֹּ֔ה סְבִיב֖וֹת הַֽמַּחֲנֶ֑ה וּכְאַמָּתַ֖יִם עַל־פְּנֵ֥י הָאָֽרֶץ׃
Et un vent de l’Eternel se leva et apporta des cailles depuis la mer, et les dispersa sur le camp jusqu’à une journée de distance tout autour du camp, sur environ deux coudées (1m) d’épaisseur sur le sol (Nb. 11.31) !
Nous ne pouvons nier notre appétence pour la viande. Jusqu’à quel point devons nous y céder ? Partant de ces versets de la Torah, de nombreux commentateurs anciens ou modernes ont déjà noté et mis en exergue cette invitation au végétarisme. Certains furent de stricts végétariens comme le Rav Kook, le premier grand rabbin d’Israël, d’autres comme Nahmanide, Maïmonide, ou Umberto Cassuto furent plus modérés mais encourageant ouvertement une consommation modeste de viande, ce que l’on appellerait aujourd’hui des flexitariens.
Depuis la seconde moitié du 19ème siècle, Umberto Cassuto, et d’autres comme Pinchas Peli, ont insisté sur la nécessité morale de respecter la vie animale pour éviter de s’habituer à la cruauté. Ils ont très tôt perçu le danger de l’industrialisation sur notre relation avec les animaux de ferme. Pourtant ce souci est déjà reconnu depuis l’ère talmudique. Ce qu’apporte la révolution industrielle, et qui touche à son paroxysme aujourd’hui, c’est la perte de contrôle totale sur le soin apporté aux animaux domestiques ; ceux-ci ne sont plus traités que comme une matière première inanimée. L’augmentation au niveau planétaire de notre consommation de viande crée une pression économique telle que les scrupules moraux sont malheureusement bien vite balayés. Pourtant, si nous revenons 1800 ans en arrière pour accompagner Rabbi Judah haNassi, le rédacteur de la Michnah, nous découvrons ce récit édifiant :
אָמַר רַבִּי : חֲבִיבִין יִסּוּרִין. קִבֵּל עֲלֵיהּ תְּלֵיסַר שְׁנֵי – שִׁית בִּצְמִירְתָא, וּשְׁבַע בִּצְפַרְנָא. וְאָמְרִי לָהּ : שִׁבְעָה בִּצְמִירְתָא, וְשִׁית בִּצְפַרְנָא. עַל יְדֵי מַעֲשֶׂה בָּאוּ, מַאי הִיא דְּהַהוּא עֶגְלָא דְּהָווּ קָא מַמְטוּ לֵיהּ לִשְׁחִיטָה. אֲזַל תַּלְיָא לְרְישֵׁיהּ בִּכְנָפֵיהּ דְּרַבִּי. וְקָא בָּכֵי. אֲמַר לֵיהּ : זִיל. לְכָךְ נוֹצַרְתָּ. אָמְרִי : הוֹאִיל וְלָא קָא מְרַחֵם – לֵיתוּ עֲלֵיהּ יִסּוּרִין.
Rabbi (Judah haNassi) dit : les souffrances sont précieuses. A ce propos, il accepta 13 années [de souffrances], 6 par des calculs rénaux et 7 par le scorbut ; certains disent 7 par des calculs rénaux et 6 par le scorbut. Elles arrivèrent à la suite d’un événement, quel événement ? Il arriva qu’un veau était prêt pour l’abattoir, il s’en alla se placer sous la protection du vêtement de Rabbi, et pleura. Il (Rabbi) lui dit : Va, c’est pour cela que tu as été formé. Ils (les cieux) dirent : Puisqu’il n’a pas montré de compassion, apportons lui des souffrances.
Ici encore, ce n’est pas la consommation de viande qui est fustigée3. Dans la perception juive du monde, l’être humain a le droit d’utiliser la nature pour son bénéfice et sa subsistance, mais il ne peut le faire n’importe comment. Il doit le faire sans dégrader l’environnement (Bal Tachh̲it, בל תשחית), littéralement sans détruire gratuitement, et sans faire souffrir les animaux (Tza’ar ba’alé h̲ayim, צער בעלי חיים). Récemment les gouvernements de Flandres et de Wallonie ont voté des lois remettant en cause la pratique des abattages rituels du Judaïsme et de l’Islam. Sans même évoquer les motivations malodorantes qui ont amené à ces votes, ces textes de lois reposent sur un concept particulièrement fallacieux : l’idée que la maltraitance animale de l’industrie agro-alimentaire se concentrerait uniquement sur la mise à mort de vie de l’animal.
Malheureusement, en acceptant le débat sur la méthode d’abattage, la majorité des autorités religieuses se rendent complices de la même hypocrisie. Sans minimiser les problèmes qui sont rencontrés dans les abattoirs, et qui ont été largement médiatisés, il n’est ni moralement ni intellectuellement acceptable d’aborder la question de la souffrance animale sans l’étendre à l’ensemble de la vie des animaux d’élevage. Or pour faire simple, un veau qui n’est pas mis au monde et élevé pour la boucherie voit sa souffrance réduite de 100% ! En réduisant, non pas symboliquement mais drastiquement, notre consommation de viande, nous réduisons de manière significative l’impact écologique et environnemental de l’élevage et nous diminuons de manière encore plus importante la souffrance animale, car non seulement de nombreux animaux ne seront pas nés et élevés dans cette souffrance, mais la diminution induite sur les cadences de production permettra de limiter, voire d’éliminer, les effets pervers de l’élevage industriel pour revenir à des méthodes plus traditionnelles et respectueuses de l’animal.
Il y a quelques temps déjà, notre synagogue, à ma suggestion et à l’unanimité de son conseil d’administration, s’est engagée dans cette direction en y interdisant la consommation de viande de mammifère, qu’elle soit tamponnée kacher ou non. Par cette décision notre communauté nous a sensibilisé à cette question. Aujourd’hui il faut aller plus loin, dans la synagogue bien sûr, mais en nous engageant tous par des choix effectifs ; aujourd’hui je vous invite à faire vôtre cette réflexion, et, à l’entrée de l’année 5778, et si ce n’est déjà fait, à remettre en cause nos habitudes alimentaires. Je sais qu’elle n’est pas facile, j’ai moi même un goût certain pour la viande. Nous pouvons commencer en faisait du jour de chabbat un avant goût du monde à venir, mais l’objectif doit être de réformer notre consommation de viande toute la semaine.
Vous pourriez vous poser la question de la légitimité, voire même de l’utilité de cette réflexion en tant que Juif. Il est vrai que nous ne représentons que 0,2% de la population mondiale, une goutte d’eau insignifiante statistiquement. Pourtant notre tradition affirme que nous devons être un exemple pour l’humanité, et nous nous enorgueillissons bien souvent de l’influence que les prophètes, les sages, les savants et les artistes issus de notre peuple ont pu avoir sur notre monde. Libéré de la crainte des tabous, la sainteté qui nous est assignée au travers des lois alimentaires doit prendre une nouvelle signification aujourd’hui ; notre obligation de participer à la sauvegarde de l’environnement va au delà de la responsabilité en tant que citoyens du monde, elle est un devoir religieux, un commandement, une mitzvah. Nous avons chacun individuellement l’obligation, et collectivement la responsabilité en tant que juifs, de participer à la lutte contre la destruction de la Création, même si nous savons que nous ne pouvons pas y parvenir seuls, nous devons être au premier rang et devenir des modèles.
הוּא הָיָה אוֹמֵר, לֹא עָלֶיךָ הַמְּלָאכָה לִגְמֹר, וְלֹא אַתָּה בֶן חוֹרִין לִבָּטֵל מִמֶּנָּה. (אִם לָמַדְתָּ תוֹרָה הַרְבֵּה, נוֹתְנִים לְךָ שָׂכָר הַרְבֵּה. וְנֶאֱמָן הוּא בַעַל מְלַאכְתְּךָ שֶׁיְּשַׁלֵּם לְךָ שְׂכַר פְּעֻלָּתֶךָ.) וְדַע מַתַּן שְׂכָרָן שֶׁל צַדִּיקִים לֶעָתִיד לָבֹא:
Il (Rabbi Tarfon) disait : Il n’est pas de ta responsabilité de terminer le travail, mais tu n’es pas libre de t’en abstenir. … et sache que le don de la récompense des justes a lieu dans les temps à venir.
La récompense de nos actions n’est pas nécessairement quelque que chose que nous verrons de nos propres yeux, mais elle existe au travers de la contribution que nous pouvons faire au monde qui viendra demain en participant au Tikkoun Olam, à la réparation du monde d’aujourd’hui.
Chanah Tovah, ouguemar h̲atimah tovah .
Rabbin Marc Neiger
Sermon de Rabbi Marc Neiger à Roch haChanah 5778, jeudi 21 septembre 2017
Bibliographie
- “Judaism and Vegetarianism – A Vegetarian View of the Torah.” Accessed September 16, 2017. https://www.jewishveg.org/torah.html
- “Rabbinic Teachings on Vegetarianism.” Accessed September 16, 2017. http://www.jewishvirtuallibrary.org/rabbinic-teachings-on-vegetarianism
- “Rav Kook & Vegetarianism.” My Jewish Learning. Accessed September 16, 2017. https://www.myjewishlearning.com/article/rav-kook-vegetarianism/
- Rosen, Rabbi David. “Is Any Meat Today Kosher?” The Times of Israel, The Blogs. Accessed September 16, 2017. http://blogs.timesofisrael.com/is-any-meat-today-kosher/
1 La production de viande de porc a un rendement comparable à celle de la volaille, mais cela pose le même niveau de question éthique que les bovins concernant le traitement des mammifères, plus « sensibles » que les poulets. Et puis, cela peut difficilement être promu comme une réponse juive.
2 Curieusement, les produits animaux, lait et œufs, ne sont pas évoqués explicitement.
3 ll s’agit d’ailleurs bien de viande de boucherie et non de sacrifice puisque le Temple a été détruit plus d’un siècle auparavant.